Le dirigeant a une influence forte sur son organisation, qui n’est pas toujours celle qu’il voudrait avoir
Eric Albert, psychiatre et coach Associé Gérant d’USIDE l’évoque dans un récent article de juin 2017
« Le dirigeant contrôlant et perfectionniste réfrène ses équipes bien au-delà de ce qu’il souhaiterait, il tente alors de contrebalancer cet effet par un discours de l’audace et de la prise de risque. En vain. Le dirigeant est avant tout un producteur d’émotion…L’effet produit par ses comportements domine les discours »
Le dirigeant induit une impression générale, un ressenti des collaborateurs dont dépend leur enthousiasme et leur confiance. Il doit en prendre conscience et agir en conséquence.
Doit-il agir et se comporter en média de communication, peser, contrôler, calculer tout ce qu’il dit et montre ? Ce serait à coup sûr induire la perception par les équipes d’une attitude artificielle, fausse
Il faut de l’authenticité
Mais le dirigeant authentique n’a pas toujours les comportements adaptés. Ce dirigeant manque de chaleur, ne fait jamais de feedback positif, cet autre dirigeant, dans la séduction, ne sait pas dire non et provoque des déceptions
Comment combiner l’authenticité et la qualité de l’effet produit ?
Ne pas considérer l’authenticité de manière systématique. On ne peut pas agir sur tout et toujours en fonction de ce que l’on est
Eric ALBERT écrit « Si l’authenticité est associée à l’arrogance de croire que tout ce qui vient de soi doit s’exprimer, alors le dirigeant imprime dans son organisation autant ses défauts que ses qualités »
Comment le dirigeant doit- il et peut-il accepter le fait qu’il y a des particularités dans sa personnalité qu’il est nécessaire de faire évoluer ?
S’interroger régulièrement et en conscience sur l’effet qu’il veut produire et vérifier que cet effet correspond à son authentique intention est une des réponses.
Rédigé par Paul-André FAURE